"Les victimes du machisme ordinaire"

Annie, Clémence, Delphine, Suzie et quelques autres..........................

L'organisation imposée aux filles par les protecteurs .
Delphine avait passé une très mauvaise nuit, malgré les soins tendres et attentifs de Suzie. Le confort matériel très limité, la promiscuité même bienveillante de sa compagne et surtout le rappel sous forme de cauchemars obsédants de ses viols multiples de la veille, avaient transformé sa nuit en calvaire. Celui-ci ne faisait pourtant que commencer, elle n’allait pas tarder à s’en rendre compte. « Les protecteurs » avaient en effet mis au point toute une organisation qui leur permettait de contrôler étroitement les filles qu’ils avaient décidé de prendre en charge, tout en profitant au maximum. Tôt le matin, elles étaient réveillées et conduite au bloc sanitaire pour faire leurs besoins et prendre leur douche. Tout cela avait lieu en leur présence, avec bien sûr interdiction absolue de fermer les portes. Ils faisaient ensuite habiller les filles avec la tenue qu’ils leur avaient choisie. Le port de la jupe était obligatoire et tous les sous-vêtements strictement interdits. Toute la journée, les filles étaient surveillées et devaient solliciter la permission pour tout déplacement y compris pour se rendre aux toilettes. Il en était de même pendant les repas dont la composition était dictée par «les protecteurs » qui pouvaient décider souverainement d’une restriction. Le soir, au retour dans la résidence, les filles étaient de nouveau sous l’entier contrôle de leurs "maîtres". Ces derniers avaient réquisitionné la salle de jeux commune où nul ne se risquait à entrer, sans y avoir été formellement invité par le chef de la bande. Les activités récréatives, telles que les concevaient les tortionnaires, pouvaient se répartir en deux catégories qu’ils observaient dans les fauteuils et les canapés qu’ils avaient disposé en hémicycle. Les activités ludiques et les spectacles qu’ils imposaient à leurs victimes constituaient l’ordinaire. Les filles étaient contraintes de s’exhiber nues au cours de danses, de déshabillages à vocation érotique et d’accouplements saphiques. Les punitions étaient régulièrement distribuées de même que les récompenses, que l’on avait du mal à distinguer des précédentes. Les activités qualifiées «d'éducatives » consistaient en des épreuves infligées à quelques-unes unes des filles. La première partie consistait à obtenir la confession de la malheureuse choisie qui devait alors humblement reconnaître toutes les fautes supposées qu’on lui attribuait. La deuxième était réservé à la punition proprement dite où la pauvre fille était fouettée, avant de remercier son bourreau de ses lèvres et de sa langue. La troisième qu’ils appelaient «la confirmation » où la victime solennellement lisait une déclaration où elle priait «les protecteurs » de la prendre en charge, en les assurant de sa parfaite soumission. Un «parrain » était nommé pour la prendre en charge ainsi qu’une «marraine » choisie parmi les filles les plus coopérantes, chargée de lui montrer le bon exemple. La marraine serait punie en même temps que sa filleule en cas de désobéissance. Pendant toute l’épreuve «la bénéficiaire » faisait face "au tribunal" présidé par le chef de la bande, entièrement nue à quatre pattes , sur une table basse et maintenue par un collier étrangleur, au bout d’une laisse tenue par son « parrain » en cours. Le fouet était généralement administré par le « parrain » ou par la « marraine » qui était dûment récompensé de leur labeur par la fille qu’ils rééduquaient. Parfois, le chef décidait de changer les responsables et ses décisions étant naturellement sans appel. Les séances pouvaient avoir lieu devant les autres filles afin de servir d’exemple et n’en était alors que plus humiliantes. Elles pouvaient avoir lieu en « privé » la malheureuse encore plus terrorisée, se retrouvant seule devant la dizaine de tourmenteurs. L’essentiel était pour tous ces voyous, on l’a compris, de stimuler au maximum leur libido perverse, avant de décharger leur énergie en imposant aux filles qu’ils avaient à leur disposition, tous les odieux accouplements dont leurs piètres imaginations étaient capables. Le chef se réservait pour son usage exclusif deux ou trois des plus jolies filles qu’il faisait mettre à ses pieds, intégralement nues bien sûr pour qu’elles soient immédiatement prêtes à le satisfaire. Ainsi se déroulaient toutes les journées avec une monotone répétition, c’est ce que Suzie réussit à confier à Delphine en prenant garde de ne pas être surprise.
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