"Les victimes du machisme ordinaire"Annie, Clémence, Delphine, Suzie et quelques autres.......................... |
ATTENTION !âmes sensibles s'abstenir ! |
J'ai longtemps hésité avant d'écrire (à partir des témoignages de Delphine et d'Annie) et surtout de publier, cette histoire qui doit probablement être déconseillée aux âmes sensibles. Le récit de viols surtout collectifs peut se révéler effectivement traumatisant, mais il est difficile de passer sous silence, certaines situations qui ont été (et sont encore malheureusement) imposées aux femmes par certains soi-disant "mâles". Quand les victimes sont des êtres qui ont choisi courageusement d'assumer leur différence, il devient absolument nécessaire, je crois, de témoigner. La vie n'est toujours rose et il faut bien voir la réalité, même si je me suis permis pour cette histoire, (pour des raisons dont je m'explique) d'en modifier un peu la fin. |
Origine de l'histoire |
L'histoire que je vais relater aurait pu être à l'occasion d'un important scandale, il y a quelques années, si la municipalité de C...., si l'administration, n'avait pas, avec l'accord des victimes, tout fait pour étouffer au mieux l'affaire. En effet, dans cette petite sous-préfecture du Centre, une partie des notables, tout comme certains responsables de l'école de formation des cadres de l'administration centrale dont elle le siège, étaient plus ou moins impliqués dans les événements qui vont être rapportés. Au delà, c'était même tout la bonne société provinciale et l'administration elle-même qui risquait d'être éclaboussée.
Je fus moi-même mise au courant de l'affaire quand une des victimes, que j'appellerais Delphine vint solliciter mon aide pour assurer la représentation de ses intérêts au procès de ses agresseurs qui allait se dérouler aux assises. C'était une jeune fille de dix-huit ans originaire de la région, dans le Nord où j'avais créé mon premier cabinet. Elle avait réussit le concours d'une école qui formait des cadres de l'administration. Les élèves entièrement pris en charge pendant toute leur formation recevaient également une petite allocation qui leur permettait de faire face à leur faux-frais pendant les trois ou quatre ans que duraient leurs études Elles ou ils bénéficiaient surtout à la sortie, d'un placement qui leur assurait un emploi aussi longtemps quelles ou ils le souhaitaient. La jeune fille, dont les parents avaient connu les problèmes de chômage et la précarité de beaucoup de familles nombreuses des quartiers populaires, avait misé sur cette carrière qui, pensait-elle, la mettrait à l'abris du besoin et lui garantirait tout la sécurité à laquelle elle aspirait. |
Petite entorse à la réalité (une fois n'est pas coutume ! ) |
Résumé |
Delphine est heureuse, elle a réussit le difficile concours d'entrée d'une école nationale de l'administration qui forme des fonctionnaires .en trois ans. Elle sera interne et recevra un salaire pendant sa formation avec la perpective d'être embauchée automatiquement après. L'école se trouve dans une petite ville de province du Centre de la France ce qui l'obligera à quitter la région du Nord où elle est née dans une banlieue ouvrière d'une ville moyenne en pleine région minière. Elle est plutôt satisfaite de quitter cette famille et ce quartier où elle galère depuis son enfance dans des conditions précaires.
Hélas, son rêve va se transformer rapidement en cauchemar. Dès la première semaine suivant son arrivée, elle est prise en main par "les protecteurs" un groupe d'élèves qui fait régner sa loi sur l'établissement scolaire et la résidence. Un soir, le chef de la bande et trois de ses acolytes pénètrent dans sa chambre grâce à la complicité obligée d'une de ses camarades, déjà prise en main et celle, volontaire celle-là ,du gardien de la résidence. La jeune fille est violée par les quatre individus qui s'emparent de son argent et de ses papiers, avant de la conduire "au dortoir". Il s'agit d'une des chambres où ils installent toutes leurs victimes qui sont obligées de cohabiter ainsi à huit et de soumettre à tous les caprices de leurs "protecteurs". Les filles ainsi matées, sont étroitement surveillées dans la journées et punies à la moindre tentative de rébellion. Elle doivent rester constamment à la disposition de leurs tortionnaires qui en abusent régulièrement. Delphine fait connaissance ainsi d'autres filles, victimes comme elles de l'abominable bande Parmi elle, Suzie lui montre régulièrement son affection et Delphine, un peu réticente au départ quand elle découvre ses préférences sexuelles, finit par se laisser convaincre et par lui céder complètement. Elle deviennent amantes et se soutiennent le mieux possible dans l'adversité. D'autres filles comme Chloé au contraire collaborent avec leurs oppresseurs, dans le but d'obtenir les meilleurs faveurs Les chambres vidées sont récupérées par le gardien qui en fait commerce et les loue à la demi-journée à des couples illégitimes afin qu'ils puissent y abriter leurs amours secrètes et coupables. Voulant optimiser ses gains, il a fait installer par un commerçant peu scrupuleux et complice, un système de caméras vidéo qui filme les ébats des couples, pour les revendre à l'étranger. Un jeune employé de ce complice, voulant profiter à son tour de la manne financière ainsi obtenu, fait maladroitement des copies pour son propre compte qu'il vend sur place sans en entrevoir les conséquences. Une de ses copies tombe malencontreusement entre les mains de René Bernard, notable local et grand amateur de ce genre de produit. Il est le mari volage d'Annie, professeur de français à l'école et utilisatrice occasionnelle de ces chambres. Celle-ci ignorant tout des horribles trafics développés autour de l'usage de ces chambres utilise ces installations, en toute innocence, pour abriter ses amours avec une de ses collègues, Clémence, professeur d'anglais qui comme elle, donne des cours dans l'école supérieure. Alors qu'Annie est depuis plusieurs années délaissée par son mari, cette jeune femme, intelligente, sensible et passionnée lui révèle avec tact et tendresse, les immenses ressources des amours féminines exclusives . Elle vivent dans la clandestinité leur grand amour qui n'apparaît ainsi aux yeux des habitant de la petite ville que limité à une banale amitié. Le mari trompé se sent affreusement humilié et décide de donner avec l'aide de ses fidèles "copains" une bonne "leçon" aux deux amantes pour les "remettre dans le droit chemin". Les deux jeunes femmes tombent dans un traquenard et sont battues et violées méthodiquement, par toute la bande, pendant un week-end. Clémence ramenée chez elle en piteux état, tente de se suicider. Ne la voyant pas à son travail le lundi matin, Annie folle d'inquiétude, alerte les autorités, avec l'aide du proviseur. Ils découvrent Clémence presque mourante. La police et la justice se mettent en route sans délais sous l'impulsion d'une jeune commissaire de police et d'un jeune procureur particulièrement dynamique. Les chasseurs, les voyeurs et les "protecteurs" sont appréhendés en très peu de temps. Ils avouent leur forfaits qu'ils cherchent tous lâchement à minimiser. Les autorités administratives et politiques locales ,voyant qu'elles ne peuvent étouffer l'affaire, usent alors de toute leur influence pour que des peines exemplaires leur soit infligées. Clémence et Annie demandent leur mutation et vont s'installer ensemble sous un ciel qu'ells espèrent plus radieux Delphine et Suzie se mettent en ménage pour finir leur études et partiront de leur côté dès la fin de celles-ci. |