"Les victimes du machisme ordinaire"

Annie, Clémence, Delphine, Suzie et quelques autres..........................

Le viol de Delphine .
Il était à peine vingt et une heures mais Delphine avait décidé de se coucher de bonne heure. Cela faisait une semaine qu’elle n’avait pas arrêté de «perfectionner » l’installation de sa chambre, changeant sans cesse la disposition des meubles pour trouver celle qui lui conviendrait le mieux. Elle avait revêtu la chemise de nuit qui lui plaisait le plus parmi celle du modeste trousseau qu’elle s’était constitué avec ses maigres économies. Elle s’allongea dans son lit avec l’intention de lire un de ces romans bon marché qui parlent de merveilleuses histoires d’amour. Cela facilitait la venue de rêves agréables peuplés de charmants et beaux garçons même s’ils n’étaient pas tous princes. Elle n’eut pas le temps d’ouvrir son livre qu’elle entendit la serrure grincer. Elle avait prudemment fermé sa porte à double tour et incrédule, elle entendait distinctement le mécanisme jouer sans effort apparent. Elle n’eut que le temps de se redresser que la porte s’ouvrait donnant le passage à quatre garçons qu’elle reconnut comme étant des élèves de dernière année. Interdite, elle restait bouche bée, se recroquevillant au fond de son lit tandis qu’ils s’avançaient vers elle. L’un d’entre eux, qui semblait commander l’opération, vint s’asseoir au pied de son lit en lui intimant l’ordre de se taire et d’écouter attentivement tandis que ses acolytes restés debout près de lui formaient un rempart menaçant. Delphine morte de peur se garda de crier sachant que cela n’arrangerait pas les choses. Le chef de la bande se présenta comme étant «le leader » des «protecteurs », groupe qui s’était constitué parmi les élèves des classes supérieures pour «prendre en mains » les «filles » des premières années afin de les «mettre au pas » et de leur faire connaître «les usages de la maison ». Cela ne serait pas difficile pour elle, assura-t-il à Delphine, si elle se montrait coopérante. Elle devait dans un premier temps leur remettre ses clés de chambre, tout son argent et ses papiers.Ils se chargeraient de mettre le tout en sécurité. Delphine tenta instinctivement de protester, disant qu’elle était capable de se prendre en charge toute seule. Elle provoqua l’hilarité de tout le groupe qui lui rétorqua que leur présence ici même était la preuve que n’importe qui pouvait s’introduire dans les chambres de la résidence et qu’elle risquait ne pas avoir toujours la «chance de tomber sur des gars aussi gentils qu’eux ». Deux d’entre eux avaient déjà commencé à fouiller les meubles, sans attendre sa permission et exhibaient ses clés puis son sac à main qu’ils se mirent en devoir d’inventorier. Delphine comprenant qu’il ne servait à rien de tenter de lutter, essaya de se montrer conciliante en espérant encore éviter le pire. Elle leur indiqua le tiroir où elle rangeait ses quelques économies. Ayant à peine finit de faire main basse sur ce qu’elle avait de plus précieux, ils se mirent en devoir de rejoindre leurs camarades. Le chef en riant déclara qu’il était grand temps de faire plus ample connaissance et arracha la couette. Delphine comprit aussitôt que le pire était à venir. Elle se recroquevilla encore plus au sommet de son lit. Elle ne portait qu’une courte chemise et une petite culotte et elle se retrouvait ainsi exposée à moitié nue aux regards concupiscents de ses quatre agresseurs. Ils poussèrent des sifflets admiratifs et ne se privèrent pas de commentaires explicites tandis que désespérément, elle cherchait à se protéger et à cacher son anatomie. Le chef lui proposa sans vergogne un odieux marché : soit elle se mettait volontairement «à poil » et de montrait gentille avec eux soit ils se passeraient de son consentement. Elle réussit dans une ultime et vaine tentative à hurler au secours. Elle n’eut pas le temps de crier davantage que déjà les trois subordonnés s’emparaient d’elle, l'immobilisaient et à demande de leur chef la lui présentaient sur la table. Impuissante, car les quatre membres solidement maintenus par les trois comparses, elle entendit le chef la gronder en lui conseillant de se montrer plus sage si elle voulait qu’ils ne fâchent pas davantage. Elle voulut protester mais reçu une paire de gifles. Elle ferma les yeux en sanglotant mais on lui ramena la tête en avant en lui commandant de contempler celui qui serait maintenant son maître. Elle ne put qu’obtempérer, comprenant qu’elle ne réussirait qu’à recevoir des coups si elle tentait quoi que ce soit. Le chef tira un couteau de sa poche et Delphine prise de panique essaya par réflexe de se dégager bien qu'elle sut parfaitement que cette tentative serait vouée à l’échec. Elle reçut une nouvelle gifle du «maître » qui «eut la bonté de lui expliquer » qu’il n’était pas idiot et qu’elle ne risquait rien si elle arrêtait de se démener. Il commença tranquillement à fendre la chemise qu’il finit par déchirer libérant ainsi la poitrine et le ventre. Des «compliments » fusèrent de nouveau, tandis qu’elle devait accepter que l’on s’empare de ses deux seins pour les malaxer à loisirs. On ignorait complètement sa détresse, sa honte et son angoisse , se contentant de profiter sans vergogne des appâts qu’elle ne pouvait que laisser à leur disposition. Le chef continua son labeur, en glissant sa lame effilée sous l’étroit élastique de la petite culotte qui ne résista pas à ce traitement. Bientôt le petit sous-vêtement découpé se ratatina, révélant la blonde toison à travers laquelle on devinait les lèvres roses du sexe, maintenant sans plus aucune défense. L’agresseur principal s’en empara fermement de sa main gauche sans faire preuve d’une brutalité inutile. Il déboutonna son jean et extirpa fièrement un sexe érigé. Sans plus attendre, il investit la malheureuse, obligée d’assister complètement impuissante à son viol. Il demanda à ses acolytes de la relâcher un peu afin qu’elle puisse «profiter » de l’aubaine qui lui était gracieusement offerte. Delphine ne réagissait plus et se laissait faire comme la morte quelle aurait voulut être à ce moment là. Cela n’étais pas du goût du maître de cette sinistre cérémonie qui la pria sans ménagement, à l’aide de deux violentes claques sur les cuisses qu’il avait sous la main, de participer plus activement. Delphine n’arrivait pas à obéir mais des caresses très précises associées à de nouvelle claque la décidèrent. Elle comprit que son agresseur voulait pousser l’humiliation jusqu’à la faire jouir. Elle voulait absolument éviter cet ultime affront quitte à simuler une jouissance feinte mais elle dut constater, avec un total désarroi que son corps réagissait aux stimulations habiles de celui qui s’était proclamé son «maître ». L’obligation de participer aggravait encore sa situation car instinctivement, elle adoptait malgré ses efforts, le rythme convenable. Elle se sentit bientôt emportée comme par une vague puissante et piteusement se mit à jouir d’une violent orgasme sous l’œil goguenard de ses agresseurs. Tout en la félicitant le machiavélique chef. jouit à son tour, en se répandent en elle sans plus de manière. Anéantie Delphine l’entendit dire à ses camarades qu’ils pouvaient en profiter à leur tour, avant de le rejoindre. Elle se sentit manipulée sans ménagement et avec impatience. Pendant qu’un des comparse prenait la place de son chef après l’avoir retournée à plat ventre. Elle vit qu’on forçait ses lèvres et ne put faire autrement qu’accepter qu’un autre, impatient, investisse sa bouche. Tandis que le second violeur jouissait rapidement sans aucun égard ni précaution, le troisième s'apprêtait déjà à prendre sa place. Elle ne luttait plus envahit par un profond dégoût d’elle-même. Elle se laissait souiller sans réagir, essayant simplement d’éviter de susciter la fureur de ses agresseurs. Le troisième se montra plus pervers et exigea d’investir l’orifice plus étroit et encore vierge et inviolé. Elle le supplia d’y renoncer mais dut se résoudre à l’admettre en elle, malgré les douleurs que cela entraînait. Bientôt il jouit, en lui déclarant qu’elle ferait mieux de s’habituer car il comptait bien «remettre ça, à la prochaine occasion. Malgré leur déclarations présomptueuses, les trois lascars se révélèrent fort heureusement incapables de réitérer leurs «exploits. » Ils obligèrent Delphine, cette fois entièrement nue à rassembler quelques effets et la conduisirent au «dortoir ». Delphine comme un pantin, leur obéissait sans protester le moins du monde. On l’introduisit dans la pièce qu’on lui avait réservé et qui était déjà occupée par d’autres filles qui avaient dû subir le même sort, les jours précédents. On lui ordonna de s’allonger sur un matelas à même le sol. Une des filles lui fit une place à ses côtés. Elle s’allongea et se mit à sangloter nerveusement tandis que la lumière s’éteignait et qu’on refermait la porte à double tour. Une des filles lui demanda de cesser de faire du bruit, lui assurant que toutes étaient passées à sa place et qu’elle s’en remettrait. Sa voisine lui chuchota des mots beaucoup plus amènes à l’oreille, l’embrassa gentiment et la consola en la caressant tendrement. Elle finit pas s’assoupir tant elle était fatiguée.
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