"Les victimes du machisme ordinaire"

Annie, Clémence, Delphine, Suzie et quelques autres..........................

L'épilogue de cette histoire...........
L'épilogue de cette histoire fût pour une fois plutôt heureux pour la plupart des victimes et la justice instruite des faits dans leur ampleur condamna les coupables avec une sévérité qu'elle voulait exemplaire. Les fonctionnaires de justice, comme leur collègue de la police voulaient "marquer le coup" (et peut être aussi s'illustrer dans cette sordide histoire auprès de leur hiérarchie !) Le jury populaire de province entendait sûrement aussi laisser des traces dans l'histoire et ne montrer aucune complaisance vis à vis des crimes commis. La municipalité comme l'administration tentèrent de faire rapidement oublier toutes ces "affaires" . .Le foyer des étudiants fut désaffecté et confié à la municipalité qui y installa des ateliers et des bureaux. Les étudiant furent dispersés en ville et logés dans des appartements HLM, mis à la disposition de la municipalité par l'office public chargé de gérer ces logements. L'administration assura une prise en charge importante des loyers, ce qui lui revenait d'ailleurs, moins cher que d'entretenir ses propres bâtiment et de payer un gardien.Celui-ci s'était d'ailleurs à cette occasion révélé plus que défaillant. Tout le personnel de l'école fut dispersé, muté, ou mis en retraite. Aucune complicité n'avait été retenue dans le corps enseignant mais l'absence de réaction et l'aveuglement patent avaient été retenus comme une forme de négligence, en partie au moins, coupable. Les victimes furent toutes admises à leur examen de fin d'année bien que l'enseignement ait été interrompu pendant près de trois mois. Une antenne psychosociale indépendante fut mise en place pour les étudiants, contribuant plus sans doute sans doute, à résorber le chômage dans ce secteur et à parachever de donner bonne conscience à tout le monde qu'à résoudre véritablement les réels problèmes. Delphine et Suzie bénéficièrent d'un petit studio très confortable et terminèrent leurs études sans autre difficulté avant de se mettre "en ménage" dès la fin de leur scolarité. L'administration s'était montrée particulièrement attentive et leur avait fait bénéficier d'un tour de faveur pour leur trouver à chacune un poste dans le Midi de la France afin qu'elles puissent couler ensemble des jours heureux. Clémence et Annie demandèrent leur mutation vers des pays où elles espéraient que la population serait constituée de personnes à l'esprit plus ouvert. Tout le monde souhaitait, autant qu'elles-mêmes, leur départ qui fut donc sans regret. J'espère pour elles qu'elles ont réussit à trouver un havre de paix et de sérénité pour abriter leurs amours. La petite ville de C....... avait, elle, en apparence, fait un bond sociologique d'au moins plusieurs décennies,, en faisant condamner fermement les auteurs de tout ces viols, mais il restait malheureusement encore beaucoup trop d'hommes là comme ailleurs, à convaincre du droit des personnes et des femmes en particulier, à disposer d'elles mêmes en toutes circonstances ...........
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