"Les victimes du machisme ordinaire"Annie, Clémence, Delphine, Suzie et quelques autres.......................... |
Je le confesse, je suis tombée amoureuse de Clémence. Je n'ai jamais rencontrée pour les raisons évidentes, celle qui a servi de base à la création de ce personnage tel qu'on le découvre dans ce récit. Grâce au témoignage émouvant qu'en a fait Annie, j'ai pu cependant l'imaginer. Petit à petit, elle a prit de l'importance et c'est installée avec toute sa force et ses dimensions dans mon esprit. C'était, à n'en pas douter, une être très humaine, belle, intelligente, sensible et émotive. C'était avant tout un femme généreuse et courageuse comme on rêve toutes de rencontrer dans notre vie. Elle vivait sa différence, sans ostentation avec vérité, discrétion et respect des autres. Et puis elle a rencontrté Annie ! Annie la timide, la réservée, celle qui avait toujours dit oui à ses parents comme à son mari et elle lui à donné de la vie. Elle en a fait d'abord une amie, parce que c'était plus naturel, plus simple parce qu'elle ne voulait pas faire d'histoire. Elle en a fait ensuite une amante parce que toutes les deux, elles s'aimaient trop fort pour en rester là. Elles ont partagé comme toutes celles et tout ceux qui s'aiment mille et bien plus de choses, agréables drôles, secrètes...Jusqu'à ce jour tragique, pire que la mort que Clémence à cherché. Alors Annie, la timide, la réservée est sortie de ses gonds qui l'enfermaient depuis sa naissance. Annie, la timide, la réservée a trouvé dans son amour la force d'aller voir la police, de dire la monstruosité de certains qui se veulent des hommes. Clémence a donné sa vie pour Annie et celle-ci lui a rendu en prouvant à toutes et à tous que l'amour est plus fort ! Clémence est plus que jamais vivante ! Elle le sera toujours ! Elle le sera tant que l'on s'aimera quelque part ! |
La mort de Clémence |
Lorsque j'ai commencé à écrire l'histoire de Delphine, je me suis inspiré des souvenirs d'une histoire réelle. Cette épisode avait connu en partie, une fin tragique, avec la mort par suicide d'une des protagonistes. Vous le savez, j'aime les fins heureuses et j'ai donc longtemps attendu avant d'écrire entièrement le récit qui devait trouver logiquement place dans ma série "souvenirs". La mort tellement stupide de cette jeune femme qui obéissait bien sûr, à une affreuse logique m'avait toujours contrariée. Finalement, j'ai laissé les personnages visiter ma mémoire et j'ai tâché de faire connaissance davantage avec eux Avec elle surtout et je crois l'avoir convaincue de ne pas se laisser mourir. C'est plutôt dans les récits plus romancés que cette histoire aurait du donc trouver sa place. Pour une fois, j'ai travestis un peu "mes souvenirs" mais se contenter de raconter la réalité aurait été pour mo, comme faire mourir une deuxième fois cette magnifique et passionnante jeune femme. Lui redonner vie dans cette histoire m'est apparue comme le meilleur moyen de combattre ce et ceux qui avaient précipité sa mort. Pour la réalité, vous pouvez lire les journaux, ils surabondent de ces histoires qui naturellement finissent mal . Pourquoi la fiction ne permettrait-elle pas de réécrire la réalité telle devrait être et telle qu'elle pourrait être. (ou plus sûrement j'espère, pourra être demain !) A force de la décrire, cette réalité, ne se pourrait-il pas qu'elle change en mieux. Je veux y croire et faire désormais que Clémence ne meurt plus, ni dans ce récit, ni dans un autre, ni dans la vie,. Plus jamais ça ! Comme l'on dit parfois à juste titre ! |