Michelle et Bénédicte
ou " Comment une occasion manquée peut donner naissance à une autre "bonne occasion" |
Il en fut ainsi pendant toutes leurs études. Bénédicte ne réclama jamais une relation plus exclusive à Michelle. De son côté, la jolie brune était toujours très entourée de jeunes et jolies filles que Michelle observait parfois avec une pointe de jalousie. En effet, elle se doutait bien que toutes, ou au moins la grande majorité, étaient comme elle-même, ses amantes. Entre elles, la blonde d'apparence si rebelle, l'avait compris d'emblée, cela serait seulement sexuel, simplement sexuel mais aussi terriblement, délicieusement sexuel. Cela n'empêchait pas Bénédicte d'avoir de la tendresse pour son amante, bien au contraire, mais elle la renvoyait toujours vers son amant officiel, en lui disant qu'elle en avait besoin aussi. C'était d'ailleurs tout à fait vrai, sur tous les plans Sur le plan sexuel d'abord bien sûr, car les performances de Marc étaient tout à fait honnêtes et Michelle aurait eu du mal à s contenter des trop rares faveurs de son exigeante maîtresse, même si celles-ci étaient divinement agréables. Sur le plan social aussi, car Marc avait de l'argent, une voiture et bientôt une situation. Enfin sur le plan affectif, car Marc était très amoureux de sa jeune amante, se montrait attentif, prévenant et surtout très patient, autant que peut l'être un homme. Michelle enfin dominait sa relation avec Marc, ce qui lui apportait un certain équilibre car avec Bénédicte il en était tout autrement : elle ne devait et ne pouvait être, qu'une petite amante bien soumise. La jolie brune avait l'habitude de la convoquer, quand elle en éprouvait le désir. Cela pouvait survenir deux fois dans la semaine et poser des problèmes pratiques, mais aussi bien, être espacé de plusieurs semaine et plonger alors l'intéressée dans l'angoisse de l'abandon. Dans tous les cas, la blonde d'apparence si rebelle, se gardait bien de faire une quelconque remarque, elle devait se soumettre et c'était tout. C'était la jolie brune qui décidait de l'heure et de l'endroit, habituellement très privé, pour permettre d'atteindre le but de la rencontre. Elles se réunissaient ainsi la plus souvent chez Bénédicte, mais parfois Michelle devait se rendre dans un bar ou un autre endroit spécialisé que Bénédicte, à l'insu de ses camarades fréquentait parfois. La petite amante soumise dans ces cas là était tenaillée par la honte d'être draguée par une autre fille et surtout surprise par quelqu'un de sa connaissance. Bénédicte avait aussi ajouté quelques autres exigences. Elle voulait que son amante revête la tenue qu'elle lui avait préparée. C'était le plus souvent des tenues très sexy, qu'elle lui confiait en même temps qu'elle lui fixait rendez-vous. Cela n'était cependant pas systématique car la jolie brune ,aimait bien aussi le look négligé habituel de Michelle. La seule chose qui était assez constante, c'était l'absence souhaitée de tout sous-vêtement. La première fois Michelle qui n'avait pas trouvé de soutien-gorge et de petite culotte avec la minijupe que sa maîtresse lui avait remise, avait cru bon de s'équiper elle-même. En arrivant, Bénédicte en la caressant, avait immédiatement vérifié si ses exigences avaient été respectées; Constatant la présence d'une culotte, furieuse, elle avait aussitôt gourmandé et renvoyé son amante se déculotter, avant d'oser se présenter à elle. Piteusement, la jolie blonde avait du l'accompagner dans un bar voisin, se déculotter dans les toilettes, attendre une bonne heure et présenter humblement enfin ses plus plates excuses à sa maîtresse.Cela ne l'avait dispensé de recevoir ensuite une copieuse fessée.Michelle n'était pas près d'oublier cet humiliant, mais ô combien jouissif, épisode. L'exigeante maîtresse choisissait aussi le parfum que son amante devait porter. Elle le faisait avec goût et la ravissante blonde exhalait des senteurs variées mais toujours ennivrantes. Bénédicte avait enfin exigé d'avoir la souveraineté totale sur la toison pubienne de son amante. Elle ne la rasait pas complètement, car elle adorait, disait-elle, ses poils dorés, courts et frisés mais elle aimait leur faire adopter, une coupe à sa guise. Régulièrement, elle dessinait ainsi des formes diverses, non sans faire preuve de son habituel et très sûr, sens de l'esthétique. Marc avait été un peu surpris au départ , mais pensant naïvement que son amante faisait cela elle-même et pour lui, il s'était montré finalement très enthousiaste. Le principal avantage de la situation c'était que Bénédicte, dans le milieu étudiant au moins, se montrait très discrète. Elle ne voulait pas "se griller", comme elle disait, en révélant ses penchants profonds. Elle envisageait peut-être de trouver un jour un époux fortuné et bien soumis qu'elle tromperait bien sûr, assidûment, avec de jeunes et jolies amantes. Ce genre d'homme existait, elle en était persuadée et elle finirait bien par en dénicher un à sa mesure ! |