Poème tout court ?
Une cuisse étendue, pour l'autre, ferme oreiller

Une cuisse tendue et l’autre pliée

Largement ouvertes et sans crainte exposées

Les heures, nous ne voyons plus passer

Ensemble couchées

Délicatement sur le côté

Nous pouvons, pour l’éternité

Nous étreindre et nous aimer

Couchées sur le côté

Sans le moins du monde, être pressées

Nous pouvons nous aimer

A jamais et pour l’éternité

Nourriture ultime, nous nous dégustons

Liqueur sacrée...............Nous distillons

Liqueur sacrée...............Nous sirotons

Et tendres chattes, nous ronronnons

Sur mon ventre plat , tes seins toujours très bons

Et les miens un peu plats, sur ton ventre joliment rond

Douces et violentes, nous nous étreignons

Couchées sur le côté

Sans le moins du monde, être pressées

Nous pouvons nous aimer

A jamais et pour l’éternité

Des aigus jusqu’aux graves, nous crions !

Et souvent aussi nous chuchotons

Et les «és ! » et les « ons ! »

Poétesses d’un jour...........Nous alternons

Poétesses d’amours................Nous rimons

Et les « és ! » et les « ons ! »

A coups de langue , à coups de lèvres

Sans plus jamais être trop mièvres

Bouton en fleur, fleurs et boutons

Nous honorons, nous câlinons...........

Et pour l’éternité.............

...................Sans être pressées

Nous nous aimons.......................

Encore, nous nous aimons......

Et toujours, nous aimons......

Nous aimer, nous aimer...........

Poétesse ? très rarement je le suis

Et en prose, habituellement, je rédige mes écrits.

Mais puisqu'absolument aujourd'hui,

Tendrement, vous insistez

Pour en vers, me l'extorquer

Voici de l'amour, ma position préférée.

De nous, approchez vous ! vite, approchez vous !
Poème de nuit, comme de jour

Poème d’amour, toujours trop court !